Delphine Vierling, portrait du mois d’octobre : une viticultrice entre passion et transmission

À Fessenheim-le-Bas, au cœur du territoire du Beau Jardin, Delphine Vierling incarne une nouvelle génération de viticulteurs passionnés. Après un parcours atypique, elle a choisi de reprendre le domaine familial et de faire rayonner le terroir à travers ses cuvées. Rencontre avec notre portrait du mois d’octobre.

    1. Un parcours atypique, du monde de la finance aux vignes

Delphine Vierling n’était pas destinée, du moins en apparence, à devenir viticultrice. « J’ai d’abord commencé mes études dans la banque et les assurances », raconte-t-elle. Un chemin a priori bien éloigné des coteaux et des vendanges. Pourtant, l’appel de la vigne et de la terre a fini par s’imposer comme une évidence.

 

Il y a quelques années, Delphine prend une décision décisive : reprendre des études dans le vin pour se préparer à succéder à ses parents. Un choix courageux, motivé autant par l’héritage familial que par une profonde envie de renouer avec la nature et le travail manuel.

 

« Ce qui me plaît le plus dans ce métier, c’est d’être dehors, dans les vignes, mais aussi de partager ma passion avec les clients », confie-t-elle. Dans ses mots, on sent la sincérité de celle qui aime voir le fruit de son travail s’incarner dans une bouteille et se prolonger dans le plaisir d’une dégustation partagée.

    1. Une passion mise en bouteille : la cuvée « j’en ai marre »

Chaque domaine viticole a ses cuvées emblématiques. Pour Delphine, il s’agit sans aucun doute de sa cuvée baptisée « J’en ai marre ». Le nom peut surprendre, mais il cache une belle histoire d’enfance.

 

À l’âge de douze ans, Delphine aide ses parents à planter une parcelle entière de vignes. Les mains et les pieds dans la terre, la tâche devient vite fastidieuse pour une enfant. « J’en ai marre, j’en ai marre », répétait-elle jusqu’à la fin de la plantation. Sa mère lui lance alors une phrase restée gravée : « Cette parcelle-là, on l’appellera J’en ai marre. »

 

Des années plus tard, devenue viticultrice, Delphine décide d’honorer ce souvenir en créant un vin portant ce nom si singulier. Un clin d’œil à l’histoire familiale, à la persévérance et à l’humour, qui suscite souvent la curiosité des visiteurs.

 

Derrière cette anecdote, on retrouve ce qui fait la force de son travail : un mélange d’authenticité, de passion et d’attachement aux racines.

    1. Un métier exigeant qui demande passion et persévérance

Si l’histoire de « J’en ai marre » prête à sourire, le quotidien de viticultrice est loin d’être un long fleuve tranquille. « Les qualités essentielles pour exercer ce métier sont la passion et la persévérance », souligne Delphine.

 

La viticulture, en effet, est soumise à de nombreux aléas. La météo peut bouleverser une récolte, la technique exige des remises en question constantes et les attentes des consommateurs évoluent sans cesse. S’adapter devient une seconde nature.

 

Pour Delphine, cette exigence n’est pas un obstacle mais une source de motivation. Elle y voit l’occasion de se dépasser et de rester à l’écoute, que ce soit de la vigne, de la nature ou des amateurs de vin qui viennent découvrir son domaine.

    1. Un terroir unique : Le Beau Jardin en héritage

Ancrée à Fessenheim-le-Bas, la viticultrice sait que la richesse de ses vins est indissociable de son terroir. « Le terroir du Beau Jardin est unique. Il a un caractère et une élégance que l’on retrouve dans nos cuvées », explique-t-elle.

 

La typicité des sols, l’exposition des vignes, les savoir-faire transmis de génération en génération : tout concourt à créer des vins qui portent la signature du territoire. Pour Delphine, l’essentiel est de préserver cette authenticité et de la faire rayonner au-delà des frontières locales.

 

Son objectif ? Transmettre aux visiteurs et aux clients la richesse de ce terroir, ce goût singulier qui raconte une histoire, celle de la terre et de ceux qui la cultivent.

    1. Le temps fort de l’année : les vendanges

Lorsqu’on lui demande quelle période de l’année l’inspire le plus, Delphine n’hésite pas : « Les vendanges. »

 

Ce moment si particulier, attendu et redouté à la fois, incarne la rencontre entre travail acharné et convivialité. Dans les rangs de vignes, les mains se succèdent pour cueillir les grappes, les paniers se remplissent et les conversations se tissent.

 

Les vendanges sont l’aboutissement d’une année de soins et d’attente, mais aussi un temps de partage. C’est là que se construit l’esprit de communauté, autour de la vigne et du vin.

    1. Innover sans trahir la tradition : les « vindredis soirs »

Si Delphine est attachée aux traditions, elle n’hésite pas non plus à innover pour dynamiser son domaine. Parmi ses projets récents, elle a lancé les « vindredis soirs », un rendez-vous mensuel convivial.

 

« Un vendredi soir par mois, j’accueille les visiteurs autour de planchettes, de charcuteries, de fromages, de tartes flambées. On essaie aussi de proposer un plat qui change chaque mois », explique-t-elle.

 

Ce format original attire une clientèle variée, curieuse de découvrir le vin autrement : non pas seulement lors d’une dégustation classique, mais dans une ambiance décontractée, festive et gourmande. Un bel exemple de diversification qui permet d’ancrer le domaine dans la vie locale et de créer de nouveaux moments de partage.

    1. Transmettre un message d’accueil et de convivialité

Au-delà de ses projets, Delphine tient à adresser un message simple mais essentiel aux visiteurs : « N’hésitez pas à venir voir notre domaine et partager un moment avec nous autour d’une belle dégustation. »

 

Derrière ces mots, il y a toute sa philosophie : un vin n’existe pas seulement pour être bu, mais pour rassembler. La dégustation devient une expérience, une rencontre humaine autant qu’un plaisir gustatif.

    1. Un avenir prometteur pour une viticultrice passionnée

Avec son parcours singulier, ses anecdotes savoureuses et son énergie tournée vers l’avenir, Delphine Vierling s’impose comme une figure inspirante du territoire du Beau Jardin.

 

Elle incarne cette génération qui sait conjuguer héritage et innovation, respect du terroir et ouverture aux nouvelles formes de convivialité. Ses projets, comme les « vindredis soirs », témoignent de sa volonté de créer des liens durables avec son public.

 

En ce mois d’octobre, à travers son portrait, l’Office de Tourisme Le Beau Jardin met à l’honneur une viticultrice passionnée et authentique, dont les vins racontent autant une histoire familiale qu’une histoire de territoire.

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